Paul Aubrin
2017-08-12 05:48:10 UTC
L'école fonctionne sans moyen d'auto-correction, sans possibilité de
rectifier les erreurs dues aux accidents scolaires. Il y a une
dimension pathétique dans cette fatalité scolaire dont sont victimes de
trop nombreux enfants. Fatalité scolaire trop souvent due aux lourdeurs
institutionnelles, parfois aussi à l'indifférence, mais aussi, et de
plus en plus, à l'esprit de système qui envahit la pratique
pédagogique, engendrant une bureaucratisation de l'école.
"L'école fonctionne sans moyen d'auto-correction". C'est bien observé.rectifier les erreurs dues aux accidents scolaires. Il y a une
dimension pathétique dans cette fatalité scolaire dont sont victimes de
trop nombreux enfants. Fatalité scolaire trop souvent due aux lourdeurs
institutionnelles, parfois aussi à l'indifférence, mais aussi, et de
plus en plus, à l'esprit de système qui envahit la pratique
pédagogique, engendrant une bureaucratisation de l'école.
C'est une machine aveugle, avec des objectifs délirants, des méthodes
bricolées, des systèmes d'évaluation déficients et sans aucun moyen de
régulation.
Tous les systèmes efficaces sont munis de dispositifs de régulation à
tous les niveaux. Les contrôles à la sortie servent à détecter le plus
rapidement possible les inévitables dérives de façon à prendre à chaque
moment les actions correctrices avant qu'elles ne dégénèrent en non-
conformités. L'ensemble du processus de production est adapté
régulièrement pour prendre en compte l'évolution de la matière première
et les changements de spécification réguliers des produits finis.
Le système d'évaluation de l'éducation porte sur peu de choses et, là où
il existe est totalement déficient. Les spécifications du produit à
obtenir (l'éducation) sont partielles et floues. L'outillage de
production est rudimentaire, mal conçu, inadapté et n'est jamais réglé.
L'ensemble essaie de produire une éducation qui aurait été plus ou moins
adaptée à la société d'il y a un siècle.